Le col d’Aoube (2309m)
De la station de Super–Barèges remontée facile sur une piste de ski qui nous conduit directement au départ de la rando. La nous retrouvons Bernard qui arrive de la Mongie. Nous sommes donc 5 (Thierry, Gilles, Jean François, Bernard et Gérard) à nous élancer doucement vers notre but, atteindre le col d’Aoube. La chance est avec nous dans la nuit il est tombé 10 à 20cm de neige fraîche. A tour de rôle nous ferons la trace. Très vite nous dépassons la belle cabane d’Aoubé perchée sur un petit plateau qui domine la vallée. Au fur et à mesure de la montée le temps s’améliore et laisse place à un beau ciel bleu. Le vallon s’oriente vers la gauche pour rejoindre le plateau où se trouve le lac d’Aouda. Une petite pause bien méritée nous laisse à loisirs le temps d’admirer le Néouvielle et son petit frère à gauche le Ramoun. Nous reprenons notre lente montée, le col est en vue mais sur les flancs du Pic de Bédéra de nombreuses coulées de neige ne sont pas de bonne augure. Il est vrai que depuis l’apparition du soleil, il fait très chaud même beaucoup trop pour un mois de janvier. Nous remontons la combe qui donne accès au col, vers 2300m nous stoppons notre progression, le col est défendu par une magnifique corniche. Donc demi tour mais nous reviendrons pour cette fois réussir. La descente sera fort agréable, la neige est restée souvent poudreuse, il faudra surtout faire attention de ne pas accrocher quelques nombreux rochers qui affleurent la neige.
Samedi 5 janvier :
La Hourquette d’Aubert (2498m)
Départ de la station de Barèges, remontée de nuit vers Super Barèges et au petit jour avec Thierry comme compagnon nous nous élançons dans le vallon de Coubous. Sans difficulté nous suivons le chemin bien enneigé qui nous mène à l’altitude de 1741m. A ce point à droite départ vers les lacs dets Coubous, à gauche vers le très beau vallon d’Aigues –Cluses qui fait peine à voir, il est à peine grisonnant, la neige tombée la veille ne l’a pas atteint. Heureusement nous avons fait le bon choix la pente qui donne accès au lac d’Ets Coubous est suffisamment enneigée. La montée sera un peu galère, nous traînerons sous nos skis un à deux kilos de neige qui s’accroche à nos peaux. Il est vrai que déjà au petit matin la température extérieure est positive, la neige est gavée d’eau. Nous parvenons enfin à la première cabane Dets Coubous, nous longeons le lac du même nom et rejoignons le lac Blanc. Le paysage est féerique malgré le mauvais temps qui déjà menace, nous sommes au cœur du massif du Néouvielle, c’est une réserve ce n’est pas le hasard. A midi le vent se lève, quelques bourrasques annonciatrices du mauvais temps nous décident à faire demi tour. La hourquette d’Aubert n’est plus très loin mais encore une fois ce ne sera pas pour cette fois. Nous ferons une descente comme la veille fort agréable malgré une couche de neige un peu faible pour la saison. Merci Thierry pour ces quelques moments passés ensembles.
Gérard