Première sortie de la saison et il faut dire que condition neige il y avait très longtemps qu’au mois de janvier il y avait si peu de neige. Bref, on se retrouve comme convenu sur le secteur du Puymorens et plus précisément le vendredi soir au refuge de Porté, Bernard, Guy, Thierry et moi-même. Hubert arrivant de sa banlieue parisienne le lendemain matin par le « Parisien ».
Samedi 10 :
Sous un magnifique soleil, nous partons à cinq depuis le départ du nouveau télésiège de l’Estanyol (1609 m) pour le pic de La Mine (2683 m), sommet mainte fois fait mais avec ces conditions, il ne faut pas être trop difficile… Nous arrivons tous au sommet sans aucune difficulté et redescendons après avoir atteints pour trois d’entre nous le sommet à pieds. Les premiers mètres de descente se font sur une neige très dure mais nous arrivons à prendre un peu plus bas une belle combe où la neige est nettement meilleure pour rejoindre les pistes de la station qui nous mèneront jusqu’à notre point de départ du matin.
Une sortie sous un beau soleil qui nous a permis de faire plus de 1000 mètres de dénivelée, un bon entraînement.
Le soir, nous profitons du confort de notre refuge bien rénové, au coin du poêle et avec une bonne garbure dans l’assiette que Bernard a préparé.
Dimanche 11 :
Changement de temps par rapport à la veille. Cette fois, c’est Jean-Paul qu’on récupère au »Parisien » pour aller faire le pic des Pédrons (2715 m). Sommet également fait à plusieurs reprises mais bon, vu la météo et les conditions de neige, on s’en contentera. Nous partons donc à six à proximité du virage de l’ancienne douane (1900 m) pour le sommet en espérant que les nuages nous laissent suffisamment de visibilité pour atteindre le sommet. Ce sera a peu près le cas, sauf que nous n’allons pas jusqu’au sommet à cause d’un vent assez violent, aucune plus-value de faire les cinquante derniers mètres. Décollage des peaux, chaussures et fixations en position descente et direction les voitures… Au fur-et-à mesure de la descente, la visibilité s’atténue et la neige tombe, ce qui a pour conséquence de former deux groupes. Nous arrivons tout de même à retrouver notre chemin et tous à se rejoindre aux voitures. Fissa, on range le matériel dans les voitures pour rejoindre le refuge. De l’autre côté du col, le temps est plus clément, comme souvent. Il est l’heure de casser la croûte et quelle croûte puisque notre cher Jean-Paul nous régale de galettes bretonnes qu’il a transportées depuis sa Bretagne.
Une sortie qui nous aura permis de compléter de 800 mètres les 1000 mètres de dénivelée de la veille.
En résumé, un week-end rando pas si mal vu l’enneigement et un grand merci aux cuistos…
Stéphane
Les actifs partis (Thierry, Guy et Stéphane), travail oblige…, les retraités restent et sont rejoints par d’autres retraités : Egisto, Michel et Jacques ce qui refait un groupe de 6.
Lundi 12 :
On ne fait pas dans l’original puisque le groupe décide de refaire le Pédrons mais dans des conditions bien meilleures que la veille et surtout avec une superbe variante.
Départ à 9h du parking, montée sous le soleil et un petit vent qui tourne au fur et à mesure de l’ascension. Tout le monde arrive tranquillement au sommet et Michel nous fait des siennes (le sac à crampons s’envole et les crampons prennent la tangente) avec un peu de chance on récupère tout (ça vaut bien une bouteille).
Pour la descente, on opte pour les couloirs qui rejoignent la vallée entre le Pédrons et La Mine, excellente neige et on dérange un gros mâle Izard. Arrivés en fond de vallée, on remet les peaux et direction l’ancienne mine de fer, Jacques fait la trace car le départ se fait dans la poudreuse. Puis c’est une longue traversée vers les crêtes qui dominent les pistes de Porté. Peaux dans le sac c’est une superbe descente jusqu’au refuge. Ca fait que 900m de montée mais tout le groupe a apprécié cette assez longue randonnée. L’obligatoire virée au Pas de la Case nous permet de récupérer les voitures.
Dégustation de Gaillac, rôti, pates, gâlette, champagne…
Mardi 13 :
Michel est forfait, il décide de rentrer. Nous avons projeté le Puigmal mais surprise la route est fermée loin du départ, pas décidés à marcher, nous faisons 1/2 tour et revenons sur l’Andorre pour gravir le Malus. Belle montée, gelée sur la partie finale, descente facile dans le vallon et les pistes du secteur des Pessons. 700m de dénivelé mais pour mon 4ième jour ça me suffisait.
Le soir Benjamin nous rejoint, Jean Paul nous quitte.
Mercredi 14 :
Egisto, Jacques et Hubert rentrent. J’accompagne Benjamin qui se retrouvant seul décide d’aller faire les couloirs du Pic de les Valletes(2814m). Arrivés au sommet des pistes Ben se dirige vers les crêtes et pour ma part 700m de plus suffisent, je rentre au refuge et à Castres en suivant.
Ben sera rejoint le soir par Mickael et Cyril.
Bon début de saison, malgré un enneigement qui n’offre pas beaucoup de choix.
Bernard
Pic de les Valletes (2814m)
Superbe journée sans vent, je décide donc de me diriger vers les couloirs pour une petite descente en solo
Après avoir accompagné Bernard vers la Mine, je le quitte en direction des couloirs au fond de la station de Porté Puymorens.
L idée de base étant de redescendre par le couloir, je m’aperçois très vite que la descente ne sera pas possible car le couloir est impraticable.
Changement de programme après avoir monter le couloir, je prends la direction du Pic de les Valletes pour descendre par la combe NE dans une neige complètement tollé.
Très belle journée malgré les conditions de neige.
Ben
Jeudi 15 :
Pic de L’estany Mort (2746m)
Participants : Steck, Wazza, Ben
Après une soirée entre animals bien réussi, nous prenons la direction de l’Andorre pour la vallée de Ransol.
Encore une superbe journée malgré un vent de sud qui commence à souffler fort.
La rando fut fastidieuse pour Steck car sans couteau et avec des peaux bien trop petites pour ses skis, la montée dans une neige bien dure s’est révélée un vrai calvaire pour lui mais de beaux fourires pour Wazza et moi.
Du coup l’objectif ne sera pas atteint aujourd’hui. Nous finirons par abandonner peu avant le sommet.
Une belle descente malgré une neige qui peine à décailler à cause du vent.
La découverte du massif donne de belles randos en perspective.
Ben