Séjour Ski freeride-rando à Monterosa (Italie) du 3 au 9 février 2019

Cette année, destination l’Italie (Val d’Aoste) dans le secteur du Mont Rose pour du free-rando à majorité free-ride car nous avons utilisé à 80% les remontées mécaniques du domaine MONTEROSA. Le groupe se compose de 10 personnes (Christine, Doriane et Juliette pour les filles – Gérald, Laurent, Olivier, Philippe, Régis, Thierry et moi pour les garçons). Quasiment le même groupe que nous avions l’an dernier pour le Japon.

Dimanche 3 février :
Pour les occitans (Gérald, Laurent, Olivier, Philippe, Régis et moi), nous quittons Toulouse assez tôt (5h30) avec le véhicule « fourgonnette » de Gérald car il y a environ 9h de route pour ne pas arriver trop tard car nous devons prendre une remontée mécanique pour atteindre notre hébergement, le refuge Gabiet (2375m). Christine, Juliette et Thierry partent de leur côté depuis la Haute Savoie. On se rejoint en court de route à Pont Saint Martin, pour rentrer dans la vallée de Gressoney et arriver dans les temps à Staffal (départ de la télécabine). Doriane nous rejoindra le lendemain comme prévu.
Environ une heure après notre arrivée, nous arrivons au refuge qui se trouve à une dizaine de minutes à pied de l’arrivée des « œufs » par la piste de ski . L’accueil est chaleureux et nous prenons possession des trois chambres (deux de 4 et une de 2).
Dès le premier dîner, nous prenons conscience que nous allons bien et beaucoup manger…comme chaque fois dans les refuges italiens.

Lundi 4 février :
Cette journée se borne à découvrir le domaine car la moitié du groupe ne le connait pas. C’est un vaste domaine qui s’étend sur trois vallées (Champoluc, Gressoney et Alagna). Pas de montée en peau de phoque pour aujourd’hui mais utilisation des remontées mécaniques sur Gressoney et Alagna pour accéder aux différents hors-pistes. En prime sous un grand ciel bleu et de la bonne neige. Par chance, il était tombé une vingtaine de centimètres durant les deux jours précédents notre arrivée.
Au final, cette première journée est un régal pour tous et elle se termine par un bon repas.

Mardi 5 février :
La journée est la découverte d’un itinéraire pour descendre sur le village d’Alagna (1200m) mais en passant par l’ancienne arrivée du téléphérique Punta Indren (3260m). Cela nous oblige à faire une petite traversée vers l’ancienne arrivée et ensuite nous basculons dans un grand vallon. La descente est magique car longue et la neige excellente. Elle se termine par un verrou qui nous contraint de déchausser et mettre les skis sur le sac pour attaquer un retour pédestre vers Alagna en passant par deux hameaux. Le retour est un peu long mais il a un avantage, nous étions tous seul. 😉
Nous déjeunons tranquillement à Alagna. Après le repas, nous rentrons dans le secteur de Gressoney pour faire à nouveau quelques beaux hors-pistes.
De retour au refuge, nous retrouvons Doriane.

Photos du jour

Mercredi 6 février :
Même objectif que la veille, atteindre Alagna mais par un autre itinéraire, plus rando car elle commence par une petite montée en peau (340m de D+) pour atteindre le passo Zube (2874m) qui donne accès à un grand vallon. La fin de la descente à ski est un petit peu délicate car elle finit par des barres et des couloirs. La lecture et le choix est assez complexe car il n’y a pas trop de neige. C’est en versant Sud et pour l’époque il manque un peu de neige. J’arrive à trouver le bon passage. Comme la veille, le retour sur Alagna se fait à pied par un sentier dans la forêt. Cela prendra une trentaine de minutes pour atteindre le village. Pour nous remettre de la marche…, nous déjeunons dans un très bon restaurant. Nous ne nous pressons pas trop pour rentrer sur Gabiet car il y a dégustation de bombardino en fin de repas… 😉

Photos du jour

Jeudi 7 février :
N’ayant pas encore mis les pieds dans la troisième vallée (Val d’Ayas), nous décidons d’y aller d’autant plus que la météo du jour est moyenne, plafond couvert en altitude mais pas de jour blanc. Ce secteur est un peu plus « station de ski» car il y a plus de remontées mécaniques que dans les deux vallées d’à côté. Au niveau hors-piste, c’est très bien mais comme il manque un peu de neige, tout n’est pas exploitable comparativement à la fois où nous (Gérald, Philippe et moi) étions venus. Ce n’est pas très grave car la visibilité n’est pas extra. Nous compensons la « frustration » par un très bon repas dans un restaurant d’altitude. Comme la veille, nous prenons notre temps pour déjeuner…

Vendredi 8 février :
Retour du beau temps !!! Objectif du jour le passo Zube-Foric, un canyon-couloir à 45°. Pour cela, nous attaquons comme l’avant-veille par une montée en peau pour passer le col Civera (2945m). Ensuite, descente par une pente à 40°. Bravo à Christine car ce n’est pas trop son terrain de jeu. Nous continuons un peu à descendre car la neige est aussi bonne que la sortie du mercredi (même secteur). Après, le groupe se divise en deux : ceux qui remontent vers le col Zube pour revenir dans la vallée de Gressoney et ceux qui vont faire le canyon. Ce canyon est vraiment à faire car original par sa configuration. Toutefois, il vaut mieux que la neige soit bonne car la pente est assez soutenue. Après le « canale », nous filons au restaurant végétarien Endre, pour le grand bonheur de Gérald… 🙂

Photos du jour

Samedi 9 février :
Dernier jour du séjour. Au programme, une montée de 730 mètres en peau pour rejoindre le passo della Coppa (2916m). L’objectif atteint où nous ne nous attardons pas car il y a un vent à décorner les boeufs, nous faisons demi-tour pour descendre sur Gressoney La Trinité (1600m). Au final, une descente de plus de 1300 mètres, pas mal pour une dernière… 😉
A l’arrivée, nous récupérons notre véhicule que Thierry nous avait approché car avec Christine ils ne nous avaient pas accompagné pour la der. Changement de tenue, chargement de la fourgonnette et route vers nos chaumières respectives.

Photos du jour

En conclusion, ce fut un super séjour avec sans surprise un bon groupe et une bonne ambiance. Tout le monde est ravi de ces six jours passés ensemble. Apéros, parties de Polignac et de tarots égayant nos soirées… 🙂
Un endroit où nous reviendrons absolument car nous n’avons pas pu tout faire. En plus l’hébergement dans le domaine permet de ne pas se lever trop tôt pour attaquer une journée bien remplie… 😉

Stéphane